M2 Humanités Numériques
RecyclArt
Parce que rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme
Redéfinir l'usage de la technologie à l'état de nature
Je m’inspire du détournement des objets de leur fonction initiale pour réfléchir sur une vision esthétique de la simplicité, de la modestie et d’un retour à la nature à travers des matériaux travaillés par le temps et pour durer dans le temps et issus du recyclage afin de transformer quelque chose de banal en quelque chose d’extraordinaire.
C’est pour cette raison que je suis partie pour cette idée chercher dans les poubelles de ma résidence universitaire pour essayer de trouver des objets électroniques jetés pour les récupérer et en faire ce que selon-moi les "Bourbeux" auraient fait, c'est-à-dire les réutiliser dans d’autres usages.
J’ai eu envie de concrétiser cette idée en retravaillant sur les produits électroniques et en leur donnant une deuxième vie dans des projets liés à des usages décoratifs du quotidien ou une création d’un produit qu’on utilise tous les jours.
Quelques mois après la fin initiale de l’histoire du livre, une éruption solaire a provoqué un inversement des pôles du champ magnétique terrestre, causant une panne et un dysfonctionnement total des outils informatiques et électroniques de la terre, rendant l’humanité au point zéro de son existence.
L’humain se verra revenir à son état primaire, l'obligeant à s'adapter à sa nouvelle situation pour ne pas disparaître, s'apercevant qu’il est obligé de faire avec ce qu’il a autour de lui c'est-à-dire la nature.
Au fur et à mesure du récit les protagonistes qui étaient habitué à l’hyper-modernité de la société new-yorkaise de l’ancien monde se découvrent à leur tour comme simple éléments, constitutifs mais non nécessaires de la nature et en aucun cas ses maître et redécouvrent cette dernière dans son état la plus pure et la plus indispensable à leur survie, il prennent conscience que le progrès ne passe pas uniquement par les avancés technologiques mais il peuvent faire encore mieux et aller encore loin dans le développement en prenant conscience de l’importance de ce qu’ils l’ai entourent et en faisant bon usage.
Les "Bourbeux" découvrent cependant que même si aucun outil technologique et informatique n’est plus en mesure de fonctionner à cause de l’éruption solaire, débrouillard comme ils sont , ils décident de reprendre l’ensemble des restent de l’ancien monde technologique pour en faire un nouvelle usage afin de les rendres encore utiles, ils tombent par exemple sur des clavier d’ordinateur et ils décident d’en faire des plateau repas, des écran pour en faire des accroches tableaux, des vieux écrans cathodiques pour en faire des tables et des cartes mères pour en faire des chaises, ils trouvent des enceintes qu’ils vont utiliser pour des pots de plantes et ils partent toujours avec l'idée de dire qu’avant on faisant des choses pas-mal si on sait les réutiliser.
Dans cette fin alternative, nos personnages réalisent qu'en changeant la manière de concevoir le monde sans porter atteinte aux éléments qui font partie du système écologique de notre planète, permet de développer finalement une nouvelle vision progressiste du progrès technologique qui est dans l'époque où se déroule le récit beaucoup plus avancée que celle qu’ils ont connue auparavant et que dilapider les ressources forestières pour en faire du papier toilette n'était visiblement pas un signe d’un avancement intellectuel, loin de la.
Mon objectif à moi dans ce récit, réside dans le fait de montrer que de la même façon que l’homme à réussi à construire des monuments qui ont pu résister à des milliers d’années sans aucune aide technologique , il pourra réussir à faire encore plus en réinventant sa vision du progrès pour qu’elle soit en adéquation et en harmonie totale avec son environnement naturel et en réutilisant et en réinventant les objets qu’on a devant nous au lieu de les mettre à la poubelle, voir même en les déviants de leur usages polluant pour en faire des objets plus écologique à notre nature et finalement à nous-même.